SOS Chrétiens d’Orient fait le plein

au profit de l’Artsakh

Armenews

L’intérêt pour la situation au Haut-Karabakh n’est pas tombé en France si l’on en juge par l’audience qu’a rencontré lasoirée organisée par SOS Chrétiens d’Orient mercredi 13 octobre à Paris.

 

Les sympathisants de l’association ont en effet totalement rempli la grande salle de la mairie du 9e, pour assister à cette soirée exceptionnelle qui s’est déroulée en deux parties : la projection du film « si le vent tombe » de Nora Mardirossian,sélectionné en 2020 au festival de Canne et un débat avec la productrice du film et ces deux fervents soutiens àl’Arménie et au Haut-Karabakh que sont Jean-Christophe Buisson, directeur du Figaro Magazine et Sylvain Tesson, l’un de nos grands écrivains français contemporains.

 

Cette soirée, introduite par François-Xavier Giquel, directeur des opérations de SOS Chrétiens d’Orient a également donné l’occasion à Delphine Burkli, la maire du 9e, de rappeler l’engagement de la municipalité et de son maire adjoint Alexis Govciyanqui ont voté plusieurs voeux en faveur de la cause arménienne et de la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh.

Arménie
Type d'intervention

SE Hasmik Tolmadjian, ambassadrice d’Arménie, en remerciant les organisateurs et la France au nom de son pays, a évoqué avec brio les graves défis auxquels il doit faire face, dans l’environnement au plus au point hostile dans lequel il évolue.

A noter aussi la présence de Sylvain Maillard, député de la circonscription, dont la prise de parole à l’issue de la projection a souligné la nécessité d’une plus forte implication de la France envers l’Arménie et l’Artsakh.

 

Le besoin de cette solidarité, face l’indifférence et à l’isolement a été au cœur du propos des deux invités vedettes,JC Buisson et Sylvain Tesson lors de la deuxième partie de la soirée consacrée au débat.

 

Avec leur talent habituel, les deux intellectuels ont à la fois fait montre de leur connaissance du dossier et de leurimplication dans cette cause. L’un comme l’autre ont exalté la nécessité de soutenir « les cousins arméniens », avec lesquels l’Europe et la France ont tant en partage.

 

La productrice française de « Si le vent tombe », qui participait également au débat, a annoncé de son côté que cette œuvre poétique serait prochainement présentée aux Oscars.

 

Une bonne nouvelle, bienvenue, après cet état des lieux de la région, toujours aussi sombre un an après la guerre. Une fatalité à laquelle ne se résolvent en tout cas pas ceux qui en participant à cette soirée ont contribué à faire lever ce souffle d’amitié et d’humanisme dont ont tant besoin les populations prises en tenaille dans l’étau du panturquisme aujourd’hui encore.

Article écrit par Ara Toranian

Votre responsable de pôle

Jeanne der Agopian

Directrice de la communication adjointe