Le volontariat avec SOS

SOS Chrétiens d’Orient offre la possibilité de réaliser une mission humanitaire de courte ou de longue durée en Orient.

 

Tout au long de l’année, des centaines de volontaires s’y relaient pour vivre une expérience hors du commun auprès des chrétiens d’Orient.

Depuis sa création, SOS Chrétiens d’Orient s’est imposé dans le secteur du volontariat en envoyant en mission au Proche-Orient plus de 2.200 volontaires français et étrangers.

Ces jeunes en quête de vérité sont venus servir les plus démunis, ont vu leur détresse et sont revenus transformés, témoins d’une réalité qui a dépassé leurs rêves. L’essentiel est invisible aux yeux, on ne voit bien qu’avec le cœur. Ils ont quitté leurs familles, leur vie, leur confort pour l’aventure et l’inconnu dans des pays en guerre ou en situation d’instabilité.

Ils y ont trouvé des familles qui leur ont tendu les bras, des mères avec qui ils ont pleuré, des pères avec qui ils ont reconstruit leurs maisons, des grands-pères avec qui ils ont joué aux échecs, des enfants avec qui ils ont joué dans les déchets. Ils sont tous venus avec leurs qualités humaines et compétences professionnelles, ils sont revenus avec un trésor bien plus grand encore : le savoir. Ils sont partis serviteur, ils reviennent témoins.

Certains ont poursuivis leurs études, d’autres ont changé de parcours professionnel, tous ont compris que leur expérience de volontariat n’est pas une ligne de plus sur un CV ; compris qu’au Proche-Orient, peu importe votre niveau d’étude et votre religion, la guerre frappe tout le monde sans distinction.

ORIENT
Éléments clés
5 pays de mission
6 grands types d’activités
2.200 volontaires déjà partis
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SUR LE TERRAIN

Un appel pour servir avec humilité les plus faibles.

Ils sont étudiants, jeunes actifs ou retraités ; ils suivent des études en ressources humaines, rénovation du patrimoine, design graphique ; ils ont entre 18 et 80 ans. Nous les retrouvons au pays des pharaons, dans le bidonville d’Ezbet El-Nakhl, au pays du Cèdres, dans les dédales des rues tripolitaines, au pays du tigre et de l’Euphrate, dans les ruines d’un ancien bastion djihadiste, ou encore en Syrie, dans la maison d’une famille de martyr.

 

Ils sont ici pour servir, comprendre et grandir. Ils n’ont pas choisi leur pays de mission, ils se sont laissés guidés, convaincus qu’ainsi, ils seront réellement au service d’une cause qui peut les transformer. Ils ne sont pas d’abord là pour se faire plaisir, pour frimer avec un diplôme de grande école ou pour exposer leurs compétences surhumaines. Ils arrivent avec des appréhensions, des peurs, des idées préconçues, parfois, mais surtout une volonté de bien faire.

 

En mission, les volontaires vivent en communauté. Comme dans un foyer d’étudiants ou en collocation, tous mettent la main à la pâte pour passer l’aspirateur, cuisiner les repas, laver les carreaux, etc. Le volontaire change sa vie en commençant par faire son lit.* ( Livre Amiral William H. macRaven)

 

Ensuite seulement, ils peuvent se concentrer sur le cœur de leur mission. Entre visites aux familles pauvres, chantiers de reconstruction, activités avec les enfants, tous y trouvent leur compte. Ils reconstruisent les maisons dans le quartier chrétien de Midan à Alep, réalisent leur premier accouchement dans un bidonville du Caire, font sortir une personne âgée de sa chambre qu’elle n’a pas quittée depuis 15 ans.

 

Leurs talents, qualités et compétences sont mis à profit. Tous sont responsabilisés. Certains sont nommés secrétaire général, d’autres chefs de projet, chargés de communication, responsables des activités, etc. Après une période de formation et d’adaptation, ils sont envoyés dans des villes et villages périphériques avec pour mission d’assister et soutenir les populations. Ils ne créent pas le besoin, ils y répondent. Les projets sont sélectionnés avec soin par les chefs de mission et acteurs locaux en lien avec les porteurs de projets qu’ils soient ecclésiastiques ou laïcs. Les dons collectés ne sont pas distribués, ils sont directement utilisés pour acheter le ciment des maisons bleues de Maaloula, les colis alimentaires distribués aux familles pauvres des villages reculés en Egypte, les cahiers d’exercice pour les enfants libanais.

 

Mais le plus grand défi est de faire perdurer dans le temps les bénéfices des actions engagées. Mener à bien un projet est une chose, faire en sorte que d’autres se l’approprient et le poursuivent est une autre histoire.

Des chrétiens d’Orient heureux de ne pas être oubliés.

Après quelques jours passés sur le terrain, les volontaires prennent conscience que le plus grand mal dont souffrent les chrétiens d’Orient n’est pas le manque d’argent, mais l’oubli.

 

« Je me souviens de cette dame qui m’avait annoncé, émue, sa troisième grossesse, avant de m’agripper le bras en implorant : « ne nous abandonnez pas ». Ces mots ont raisonné en moi pendant ma mission. Ils sont les grands oubliés de l’Occident et de leur propre pays. » Marie, volontaire en Irak.

 

Pour ces populations persécutées, la peur d’être abandonnée est la pire des agonies. Et pour cause, ces familles irakiennes et syriennes jetées sur les routes de l’exil ou enfermées dans des maisons détruites par des obus ont été abandonnées par les médias. Ils n’étaient que des scoops, jetés à la poubelle, une fois qu’ils n’intéressaient plus. Et pour la majorité, ces chrétiens, comme les familles de martyrs de Mhardeh, village chrétien sous le feu des terroristes depuis 2011, vivent dans l’indifférence.

 

Alors quand des Européens jeunes et fou franchissent les portes de leur maison ou se promènent dans leur rue, « imaginez leur émotion ! Ils voient débarquer dans leur village des jeunes qui viennent de très loin – la France ce n’est pas la porte à côté – pour eux, pour les servir. Sans salaire, sans autre objectif que leur bonheur et leur bien-être. Leur émotion est inimaginable, indescriptible, » témoigne Vianney, volontaire en Irak.

 

L’argent ne gouverne pas le monde, l’amour oui. Conscient que la présence physique de volontaires est sollicitée par les chrétiens d’Orient, l’association fait le choix d’envoyer toute l’année des volontaires vivre parmi les familles, dans leurs villages pour partager leur quotidien, leurs peines et leurs joies.

 

« Vous êtes le visage de l’espoir, » confie Dole, mère de famille syrienne endeuillée par la mort de son fils Ra’ed à Louis-Alban, volontaire en Syrie. « Votre visite m’a donné un regain d’énergie ! Tout ce dont je rêvais, vous l’avez fait, » lui fait échos Miss Leïla, qui accueille dans sa garderie des enfants des chiffonniers du Caire. « Notre présence, notre sourire, nos gestes les réconfortent et leur font du bien, » conclût Clarisse, volontaire en Egypte.

 

C’est le cas de Nariman, une syrienne qui du jour au lendemain s’est vu dépossédée de sa maison dans le quartier de Wadi al Sayeh à Homs. Aujourd’hui, des volontaires travaillent sur le chantier de reconstruction de son appartement, à la plus grande joie de Nariman qui les attend toujours avec impatience au pied de son immeuble. Celle-ci ne fait pas qu’observer les volontaires, elle leur prête également main forte pour ramasser les gravats avant de revenir une heure plus tard avec le panier repas pour le déjeuner.

Des volontaires transformés qui se reconnectent à l’essentiel.

Être volontaire n’est pas quelque chose de simple, ni de facile. « On ne récolte ni honneur, ni gloire à aider les chrétiens qui sont dans le besoin. Et pourtant, cet engagement nous apporte bien plus que nous ne pouvions l’espérer : voir un enfant sourire lors d’une donation, soutenir les familles dans la foi et la prière n’a pas de prix. » explique Claire, volontaire en Irak.

 

Au contact des habitants, les volontaires découvrent une autre réalité, une autre misère mais aussi une plus grande richesse. Dans les bidonvilles, entre les déchets et les immondices qui s’accumulent jusqu’au ciel, leur sourit un enfant. Un contraste frappant qui permet de revenir sur terre et renouer avec ce qui est essentiel. « Je me suis découverte pauvre ; pauvre de leur simplicité, pauvre de leur innocence, pauvre de leur générosité, pauvre de leur richesse de cœur. Les sourires, la joie, l’amour et la gratitude que nous ressentions dans une simple poignée de main, toutes ces petites choses qui les rendent bien plus riches que nous, et qui fait que l’on se sent si petit parmi eux. » Claire-Marie, volontaire en Égypte, depuis huit mois.

 

Au Proche-Orient tous les jours ne se ressemblent pas. Il n’y a pas de routine « métro, boulot, dodo » ; l’imprévu est constant. Ce soir-là, Maria est en maraude dans les rues d’Alexandrie. Un homme sous un pont, caché sous une couverture qui le réchauffe, l’accueille avec un grand sourire et un regard tendre. Elle lui dépose un colis rempli de denrées alimentaire avant de s’éloigner le cœur réjouit. « Il y aura au moins un jour pendant lequel je n’aurai pas à me demander si je trouverai à manger, » lui lance l’homme allongé sur le sol.

 

Des histoires difficiles à entendre et des expériences difficiles à vivre, les volontaires en ont entendu et vécu par centaine. Des récits de massacre, de fuite, de peur qui glacent le sang… comme celui de Safar, jeune chrétienne de Mossoul, réfugiée à Ankawa. « Daesh a torturé ma grand-mère pour obtenir des informations sur nos allées et venues. Ils lui ont cassé la colonne vertébrale. Elle ne pouvait plus marcher. Heureusement ils ne l’ont pas tuée. » Des histoires qui semblent sortir d’un blockbuster hollywoodien, mais bien réelles. Pour des jeunes français qui se lancent juste dans la vie, ouvrir les yeux sur le sort des populations discriminées, persécutées et assassinées n’est pas toujours facile.

 

Mais bien plus encore, la mission des volontaires est rythmée par des épisodes de joie profonde, vécue chez les familles de Karamlesh (Irak), dans une salle de classe à Alep (Syrie), pendant une partie de cartes à Rmeich (Liban)… Boire une tasse de café turc, scotché aux lèvres de Zacharia racontant l’histoire de sa chapelle, prendre Mona dans ses bras entre deux coups de pinceaux, aider Johnny à déblayer les gravats d’une maison détruite par un obus… Telles sont les actions simples, mais ô combien nécessaires des volontaires.

 

Mère Thérèsa disait : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas, elle manquerait. » Eh bien, même si notre action là-bas n’est qu’une goutte d’eau, (…) ce sont toujours quelques vies que nous pouvons adoucir, et quelques cœurs que nous pouvons réchauffer. » Louis, volontaire en Syrie.

 

L’important n’est pas de faire beaucoup, ni de faire des choses extraordinaires mais de bien faire les petites tâches. « Dans la vie il faut aller à l’essentiel, ne pas perdre son temps avec des futilités. J’ai rencontré une population chrétienne d’Égypte solidaire, chaleureuse, accueillante, simple qui est dans le désarroi. Je leur ai apporté un peu à la mesure de mes petits moyens…et ils me l’ont rendu au centuple ! Je ne peux pas m’apitoyer sur mon sort mais plutôt ne jamais baisser les bras, me battre, avoir confiance, rester simple, garder le sourire et donner du temps pour ceux qui m’entourent. »

N’hésitez pas à partir !
Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes appelés.

Que vous soyez en congé, en année sabbatique ou à la retraite, vous avez la possibilité de partir à tout moment de l’année. Pas besoin de savoir parler arabe, ni de savoir cuisiner le maklouba, ni de savoir mettre un keffieh, seule votre motivation compte. Ne cherchez pas d’excuse !

 

En quittant le France pour le Proche-Orient, 90% du travail est fait. « Le plus dur c’est de partir et d’accepter de s’abandonner. Il faut faire confiance. Si vous voulez partir en mission c’est que vous avez reçu un appel, il faut y répondre. » (Marie, volontaire en Irak.)

 

Partez ! Abandonnez-vous et rayonnez ! Vous reviendrez changés et forts de vous être confrontés à une autre réalité et culture. Ne laissez pas vos craintes vous tétaniser et vous empêcher de vivre une expérience hors du commun.

 

« Je suis reparti avec tellement plus que ce que je venais chercher. Je ne cherchais pas d’amis, j’ai trouvé une famille ; je voulais poser une pierre dans ma vie, j’ai construit un mur ; je voulais m’en souvenir, et c’est ancré en moi. Pourquoi ? Parce que quatre mois c’est court et dans l’intensité de cette mission, tout se vit à fond, c’est une maxime à laquelle on ne déroge pas. » (Adrien, volontaire en Irak.)

 

Toute l’année, SOS Chrétiens d’Orient recrute des volontaires pour des missions d’un mois minimum au Liban, en Syrie, en Egypte, en Arménie et en Irak. Si l’association vous accueille à bras ouverts quelle que soit la durée de votre mission, sachez que plus celle-ci sera longue, plus vous apprendrez et profiterez vraiment de cette expérience inédite.

Votre responsable de pôle

Iseult Béchaux

Responsable des volontaires

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