La photographe Katharine Cooper expose à l'École d'architecture

Le Progrès

A l’initiative de la galerie associative Rêves d’ailleurs, en partenariat avec l’École d’architecture, la photographe sud-africaine Katharine Cooper expose à Saint-Étienne jusqu’au 30 novembre.
Intitulée Aleppo Mon amour, l’exposition retrace les six semaines passées par la photographe à Alep, à l’invitation de la jeune association SOS Chrétiens d’Orient, qui œuvre pour la réhabilitation des populations orientales affectées par les guerres.

A Alep, elle a bien sûr découvert des rues défigurées, des immeubles éventrés, des épaves de camions restés là… Mais elle a surtout vu des sourires sur les lèvres, des jeunes filles qui laissent voir leurs épaules, des hommes occupés à reconstruite, un peuple qui vit, qui sourit, qui lui souhaite la bienvenue et l’accueille à bras ouverts. Un peuple fier et digne. Et puis des citronniers, des figuiers, des acacias, qui refleurissent… Bref, une ville « où l’on ne tuera pas l’âme syrienne, l’âme d’Alep surtout, qui reste une ville totalement à part. »

SYRIE
Type d'intervention

L’exposition est visible à l’École d’architecture. Le vernissage de l’exposition est programmé jeudi 8 novembre, à 18 heures, en présence de Katharine Cooper. La photographe sud-africaine dédicacera son ouvrage. Quant au film, Aleppo Mon amour, il sera projeté en continu pendant l’exposition. La veille mercredi 7 novembre, à 18 heures, une rencontre autour de la photo est également proposée. Enfin, samedi 10 novembre, à 16 heures, à la librairie de Paris, une autre rencontre est organisée avec Anne-Lise Blanchard autour de son recueil de poèmes : Le soleil s’est réfugié dans les cailloux.

 

Un article de Denis Vernet

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