Courir pour les chrétiens d’Orient

Radio Notre Dame

« Aidez-nous ici à les aider là-bas ». C’est le slogan qui a été imprimé sur le maillot des mille coureurs de SOS Chrétiens d’Orient.

 

Ils sont plus de mille coureurs (du dimanche ou pas) à avoir répondu à l’appel de l’association SOS Chrétiens d’Orient lancé en septembre 2015 pour courir le semi-marathon de Paris. Derrière eux, ce sont des centaines de bénévoles et d’entreprises qui participent à cet évènement.

 

L’association, crée fin 2013 après la prise du village chrétien de Maaloula par les rebelles syriens revendique en plus des mille coureurs, près de quatre cent bénévoles circonscrits à l’événement et plus de 120 000 euros destinés à venir en aide aux civils d’Alep; ville symbole du martyr du peuple syrien. « Le chef d’entreprise peut, dans son action, faire évoluer la France et la société, si un chef d’entreprise soutient les chrétiens d’orient, il sera suivi et aura un large écho » explique Enguerrand Boissonnet, chef d’entreprise et organisateur de l’évènement pour SOS Chrétiens d’Orient, sur BFM Business ce mercredi 24 février.

SYRIE
Type d'intervention

« Le plus urgent en Syrie c’est d’arrêter la guerre, nous avons tous le devoir de retisser des liens en vérité entre la France et les chrétientés orientales. Sinon nous n’aurons eu qu’une attention épisodique et médiatique. Si nous n’avons pas ce souci profond de la chrétienté orientale, certaines communautés chrétiennes vont s’éteindre » affirme de son côté Charles de Meyer, président de l’association sur lla matinale de LCI.

 

Une équipe de semi-marathon très relayée, puisqu’elle est soutenu par des entrepreneurs comme Geoffroy Roux de Bezieux, Sophie de Menthon, Charles Beigbeder ou encore François Morinière et Yannick Bolloré. Un évènement que Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep a salué « c’est grâce à des actions comme celle du 6 mars que la communauté internationale sera alertée sur la situation des chrétiens d’Orient.

 

 Pour Pierre, assureur à Paris, dont l’entreprise sponsorise l’évènement « il est improbable de rester les bras croisés devant le drame qui est à l’œuvre en Orient ».

Un article de Marc Eynaud

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Pauline Visomblain

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