SOS Chrétiens d’Orient pleure avec les familles touchées par l’attentat barbare qui vient de se dérouler à Nice. Nous adressons aux catholiques de la ville toute notre solidarité devant la violence indicible qui vient de leur être faite.
Nous constatons avec effarement les latitudes laissées aux islamistes dans notre pays. La multiplication de leurs assauts sanglants ne recouvre évidemment pas des folies isolées mais un consensus permissif et naïf qui confine à la non-assistance à Nation en danger. Le terrorisme est le fruit d’un islamisme que les institutions laissent s’exprimer avec beaucoup trop de facilité.
Nous constatons malheureusement que les choix récents de certains gouvernements de s’allier avec des factions radicales au Proche-Orient ont eu pour conséquence de radicaliser les communautés islamistes présentes sur le sol national. Nous formulons le vœu d’une coopération plus active de l’Etat français avec les États habitués à combattre le djihadisme.
Catholiques, nous appelons à la prière et rappelons la foi ancestrale associée à la Toussaint. Nous sommes engagés à convertir nos vies pour ressembler aux saints dans la perfection de l’amour du Seigneur. Nous soulignons que ceux des morts assassinés par leurs bourreaux à cause de leur foi sont des martyrs dont la mort doit générer un sursaut spirituel et civique nécessaire pour interrompre enfin l’emprise de l’islamisme dans notre pays.
Nous appelons l’Etat à redonner sa place au catholicisme comme inspirateur des secours essentiels pour mener ce combat. L’abbé Hamel, la foi d’Arnaud Beltrame ou des martyrs de Nice nous interpellent et dessinent un chemin pour lutter contre les violences diaboliques qui s’abattent sur notre pays. Nous appelons à prier pour les victimes, pour la France et pour que ses dirigeants prennent la mesure des instincts barbares qui assassinent des centaines de Français depuis des années, rappelant de manière cruelle et inquiétante le sort des chrétiens d’Orient.
Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient
