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ARTSAKH :

SOS Chrétiens d’Orient au secours

des habitants déplacés en urgence.

Plus de la moitié des habitants d’Artsakh, soit plus de 75 000 personnes, ont quitté leur domicile pour se réfugier en Arménie, laissant à l’abandon, et souvent sous les gravats, leur maison et tous leurs biens. Ce sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. Ils n’ont plus rien et s’entassent aujourd’hui tant bien que mal dans les refuges de fortune qu’ils trouvent sur leur chemin. 

 

SOS Chrétiens d’Orient, mobilisée pour leur porter secours, alerte sur la situation de ces familles qui ont tout
perdu et sont dans le dénuement le plus total, alors que l’hiver arrive et que le conflit continue.
A Goris, première ville importante d’Arménie en sortant de la région de l’Artsakh, le flux des réfugiés est continu. Ils arrivent, avec un sac, une valise, ou rien du tout. Ils sont hébergés chez l’habitant, dans les hôtels et autres structures existantes, mais ils n’ont plus rien.


Si les hôpitaux d’Arménie et d’Artsakh sont soutenus par bon nombre d’associations médicales, afin de les aider à faire face à l’afflux de blessés militaires et civils, les familles de réfugiés sont abandonnées à leur terrible sort. À la douleur d’être sans nouvelles de leurs maris, frères ou enfants partis au front, s’ajoute celle d’être parfois séparés de leurs enfants, évacués vers Erevan au début du conflit, d’avoir tout perdu et d’être abandonné de la communauté internationale.


Les Arméniens font preuve d’une grande solidarité vis-à-vis des réfugiés, mais les situations sont dramatiques. Il y a cette veuve de la guerre de 1990, qui accueille 9 personnes dans son petit logement sur les hauteurs de Goris. Mais aussi ces 4 frères et sœurs originaires du sud de Stepanakert, qui ont été accueillis dans une ferme près de Goris et qui ne parlent plus, terrorisés par les événements : ils sont sans nouvelle de leur père parti au front, et leur mère a disparu.
Les équipes de SOS Chrétiens d’Orient sont sur place depuis le 1er octobre afin d’effectuer des donations auprès des 800 familles réfugiées à Goris et dans les villages environnants : ils distribuent des vêtements, des produits alimentaires et d’hygiène.


L’équipe de volontaires présente sur place se consolide peu à peu, afin de répondre aux besoins, mais ceux-ci sont immenses et SOS Chrétiens d’Orient appelle à une plus grande mobilisation des autorités et des médias !
SOS Chrétiens d’Orient se tient à la disposition des journalistes pour évoquer en détail la situation
humanitaire rencontrée sur place, ou les accompagner sur le terrain.

Votre responsablede pôle

Jeanne der Agopian

Directrice de la communication adjointe