Le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, sera créé cardinal le 30 septembre. Plus haute autorité catholique d’Orient – il a notamment autorité sur les clergés d’Israël, des territoires palestiniens, de Jordanie et de Chypre – l’archevêque italien connaît bien la Terre sainte où il réside depuis presqu’un quart de siècle.
Né dans la province de Bergame en 1965 et entré à l’âge de 19 ans dans l’Ordre des frères mineurs, Mgr Pizzaballa a été ordonné prêtre en 1990 et est entré au service de la Custodie de Terre Sainte en 1999. Custode de 2004 à 2016, il est nommé administrateur apostolique du Patriarcat latin de Jérusalem par le pape François en 2016 avant de devenir Patriarche en 2020.
Dimanche, le pape François a exprimé l’espoir que les autorités israéliennes et palestiniennes entament un « dialogue direct » pour mettre fin à la « spirale de la violence », en référence aux récents affrontements meurtriers.
L’Irak a signé avec TotalEnergies les accords d’un mégaprojet de 10 milliards de dollars visant notamment à exploiter le gaz torché sur des champs pétroliers du sud et à produire de l’énergie solaire, pour pallier aux manquements d’un réseau électrique défaillant.
L’Irak tente d’attirer les investisseurs étrangers pour moderniser ses infrastructures, ravagées par des décennies de conflits, de mauvaise gestion publique et une corruption endémique. Au quotidien, les 42 millions d’Irakiens vivent avec des délestages qui peuvent durer jusqu’à 10 heures par jour, particulièrement intolérables en été quand les températures avoisinent les 50 degrés.
Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a salué un « jour historique » : « TotalEnergies est né en Irak en 1924, il y a près d’un siècle, c’est donc très symbolique pour moi (…) d’être ici aujourd’hui pour maintenir et poursuivre cette histoire ».
Un autre volet du projet concerne la construction d’une usine de traitement d’eau de mer pour fournir l’eau nécessaire aux champs pétroliers et contribuer à la fourniture d’eau potable de Bassora. Ce projet permettra à terme d’avoir cinq millions de barils d’eau par jour, selon des chiffres dévoilés lundi lors de la cérémonie à Bagdad.
Dans une interview à l’agence de presse AP, Mgr Pizzaballa a déclaré que les actes contre les représentants de l’Eglise à Jérusalem et les actes de vandalisme sont en augmentation : « Ces gens sentent qu’ils sont protégés, l’ambiance politique actuelle légitime les attaques contre les Chrétiens ».
Ces dernières semaines, on a en effet pu constater des crachats sur des hommes d’église et des manifestations devant des lieux de culte soupçonnés de faire du prosélytisme et d’agir en tant que missionnaires.
« Nous n’accepterons pas de tels actes », a déclaré le président de la Knesset, Amir Ohana, en recevant le patriarche latin de Jérusalem. « Nous voulons que vous vous sentiez ici en sécurité. De tels actes portent atteinte à l’Etat d’Israël qui a été fondé sur les valeurs de liberté de religion et de culte pour tous ses citoyens. Nous nous assurerons qu’elles soient toujours préservées » a-t-il ajouté.
Un rassemblement inédit a eu lieu à Ankawa dans la banlieue d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, du 29 juin au 1er juillet. 1800 jeunes chrétiens se sont en effet réunis pour un festival de la foi dans l’esprit des JMJ.
Originaires de sept archidiocèses et de plus de 60 paroisses, les jeunes et des responsables religieux de l’Église catholique chaldéenne ont vécu un temps spirituel fort mêlant messes, confessions, débats et catéchèses.
« Les chrétiens d’Irak ont été confrontés à de nombreux défis depuis l’Etat islamique et même avant », a rappelé Mgr Bashar Warda, archevêque d’Erbil. « Ils se tournent vers l’Église pour qu’elle les guide et les aide à construire leur avenir, ce que nous faisons par le travail pastoral et la construction de structures : nous avons maintenant six églises, un séminaire, plusieurs centres catéchétiques, quatre écoles, une université et un hôpital ».
Le préfet du dicastère pour les Églises orientales, Mgr Claudio Gugerotti, fait partie des 21 nouveaux cardinaux annoncés par le Pape François pour le prochain consistoire du 30 septembre.
Originaire de Vérone, Mgr Claudio Gugerotti a été nonce apostolique dans plusieurs pays de tradition chrétienne orientale : à partir de 2002 en Géorgie, en Arménie et en Azerbaïdjan ; en 2011 en Biélorussie ; en Ukraine de 2015 à 2020 puis en Grande-Bretagne.
Cette double nomination, avec celle du Patriarche latin de Jérusalem, illustre l’importance que le pape François attribue au Proche-Orient et aux efforts que l’Eglise catholique mène pour contribuer à la paix dans la région.
Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent la « machine de mort » qui tourne à plein régime en Iran : depuis janvier, le régime a exécuté au moins 354 personnes. Cela représente deux exécutions par jour et presque 100 de plus que l’année dernière à la même période. Seule la Chine exécute plus de personnes que l’Iran.
Les exécutions sont en forte hausse depuis l’arrivée au pouvoir du président Ebrahim Raïssi, il y a deux ans, avec une apparente sévérité accrue de la part des juges. En 2022, au moins 582 personnes ont été exécutées, soit 77% de plus qu’en 2021. Cette année, le nombre pourrait encore augmenter.
Cela fait 40 ans que les femmes iraniennes ont l’interdiction d’assister aux matchs de football masculin. Elles pourront désormais y assister dans certains stades du pays, selon une annonce qui a été faite dimanche 9 juillet. Une tentative de faire baisser la pression sur le port du voile, rejeté par de plus en plus de femmes dans le pays ?
Encore un drame au Pakistan, à Lahore. Une veuve chrétienne de 40 ans, Shazia Imran, a été violée et tuée par quatre hommes dans des circonstances troubles, qui seraient liées à sa religion chrétienne, rapporte AsiaNews.
Veuve depuis 18 mois, et mère de trois enfants âgés de 16, 7 et 6 ans, Shazia travaillait dans une conciergerie de l’université des sciences de gestion de Lahore. Le 6 juin dernier, le principal suspect qui a été arrêté aurait violé et tué Shazia avant de tenter de détruire son corps avec de l’acide.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a été invité par Emmanuel Macron à la cérémonie du 14 juillet en qualité d’invité d’honneur. Les relations entre les deux pays sont anciennes et ont connu une intensification ces dernières années, notamment en termes de contrats d’équipements militaires, dont le Rafale.
Présente dans les océans Indien et Pacifique, la France cherche à intensifier son partenariat stratégique avec l’Inde et à partager sa vision de l’Indo-Pacifique.
Un rapport de la banque Goldman Sachs estime que l’Inde deviendra, d’ici un demi-siècle, la deuxième puissance économique mondiale derrière la Chine mais devant les États-Unis.
D’après les projections de la banque, la Chine atteindrait un PIB de 57.000 milliards de dollars d’ici 50 ans, quasiment le triple par rapport à aujourd’hui (environ 20.000 milliards). L’Inde, elle, parviendrait à 52.500 milliards de dollars en 2075, soit… 15 fois plus qu’aujourd’hui. Les États-Unis se situeraient, eux, à 51.500 milliards.
Le conflit au Soudan a poussé près de 3 millions de personnes au déplacement en moins de trois mois, a fait savoir l’Organisation internationale pour les migrations, OIM, ce jeudi.
« En plus des plus de 2,2 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI), près de 700 000 autres ont fui vers les pays voisins », a détaillé l’organisation onusienne.
Le flux les plus important vers les pays voisins a été enregistré au niveau des frontières égyptiennes (40%), tchadiennes (28%), du Soudan du Sud (21%) et, enfin, de celles de l’Ethiopie et de la République centrafricaine. Parmi ceux qui ont fui le Soudan, les deux tiers sont des Soudanais et un tiers des ressortissants de pays tiers.
Le conflit entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide risque de se transformer en guerre civile totale et a déjà entraîné plus de 3 000 morts, en majorité des civils.
L’Arménie a réclamé mercredi que les organisations humanitaires internationales aient accès à la région séparatiste du Nagorny Karabakh, dont l’Azerbaïdjan a une nouvelle fois fermé le seul axe routier la reliant au territoire arménien, l’objectif étant, selon le Ministre des Affaires étrangères arménien, de rendre la situation « invivable pour le peuple du Nagorny Karabakh ».
L’Azerbaïdjan a justifié sa décision en évoquant des actes de « contrebande » de la branche arménienne de la Croix-Rouge, ce qui a provoqué la réaction du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) et de l’Union Européenne qui a réitéré « son appel à l’Azerbaïdjan à ce qu’il garantisse la libre circulation des personnes et des biens via le corridor de Lachine ».