Alors que SOS Chrétiens d’Orient fête cette année ses 10 ans, son fondateur Charles de Meyer publie un recueil de chroniques qui reflètent son expérience et sa compréhension du terrain après avoir sillonné le Moyen-Orient en long et en large.
« Pourquoi me persécutes-tu ? » demanda le Christ à Saul sur le chemin de Damas. Cette question vieille de deux mille ans résonne aujourd’hui à travers le martyre des chrétiens persécutés par l’État islamique et certaines puissances islamistes en Orient, abandonnés par la communauté internationale et par la France.
Regroupées et augmentées, avec notamment une magnifique « Lettre à un volontaire » qui est une invitation à s’engager, les chroniques sont éditées par La Nouvelle Librairie.
Le Pape François a nommé samedi 1er juillet le père Hanna Jallouf, franciscain, actuellement curé de Qnayeh (nord-ouest de la Syrie), nouveau vicaire apostolique d’Alep des Latins.
Né à Qnayeh dans la vallée de l’Oronte le 16 juillet 1952, le père Jallouf est entré à la Custodie de Terre Sainte et a été ordonné prêtre le 29 juillet 1979. Diplômé d’une licence d’histoire à Beyrouth et d’une licence en pastorale et catéchèse des jeunes à l’Université pontificale salésienne de Rome, il a également étudié à Assise. Capturé en octobre 2014 par des brigades liées aux terroristes islamistes du Front Al-Nosra, il avait été libéré quelques jours plus tard.
La France a rapatrié mardi 10 femmes et 25 enfants qui étaient détenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie, une quatrième opération collective du genre en un an.
Sur les 10 femmes, trois étaient visées par un mandat d’arrêt et sept par un mandat de recherche. Elles ont été placées en détention provisoire. Parmi les mineurs, une adolescente de 17 ans a également été placée en garde à vue.
Les trois opérations collectives précédentes menées depuis un an avaient conduit au rapatriement de 46 femmes et 107 enfants au total.
Le 3 juillet 2013, le président Morsi était destitué en Égypte par la rue et l’armée. Des manifestations monstres avaient exigé le départ du chef de file des Frères musulmans dans un contexte de crise économique aggravée.
Soucieux de se doter d’une légitimité populaire et d’éviter à tout prix que la destitution de Morsi ne passe pour un coup d’État, le général Sissi s’était alors entouré, lors de son allocution télévisée, d’Ahmed al-Tayeb, le cheikh d’Al-Azhar, du Pape copte orthodoxe Théodore II, de l’opposant Mohamed el-Baradei, naguère patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique et Prix Nobel de la paix, et de Mahmoud Badr, un coordinateur de Tamarod (Rébellion), le mouvement qui avait donné l’impulsion au soulèvement de la population.
L’Égypte et la Turquie ont annoncé mardi qu’elles avaient nommé des ambassadeurs dans leurs pays respectifs pour la première fois depuis dix ans, dernier signe en date du réchauffement de leurs relations diplomatiques. Cette mesure témoigne en effet d’un rapprochement entre le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Les relations ont été rompues il y a dix ans lorsqu’Abdel Fattah al-Sissi, alors ministre égyptien de la Défense, avait renversé son prédécesseur islamiste, Mohamed Morsi, un allié de la Turquie faisant partie du mouvement des Frères musulmans. À l’époque, Recep Tayyip Erdogan avait déclaré qu’il ne dialoguerait jamais avec « quelqu’un » comme Abdel Fattah al-Sissi, devenu entre-temps le président de la nation la plus peuplée du monde arabe.
Si les relations ont longtemps été tendues, les échanges commerciaux se sont poursuivis entre les deux États. En 2022, la Turquie était le premier importateur de produits égyptiens, pour un montant total de quatre milliards de dollars.
Les chefs des Eglises et des communautés chrétiennes d’Irak ont qualifié « d’odieux et méprisable » l’incendie du Coran à Stockholm. Ce Conseil est un organe œcuménique créé en 2010 et composé de patriarches, d’évêques et de chefs des 14 Églises et communautés ecclésiales présentes en Irak.
L’auteur de cet acte est un réfugié d’origine irakienne âgé de 37 ans, Salwan Momika, qui vit en Suède depuis de nombreuses années. Il se déclare athée mais il est issu d’une famille chrétienne et est né à Qaraqosh, une ville majoritairement chrétienne de la plaine de Ninive.
La préoccupation était évidemment celle d’un amalgame entre les communautés chrétiennes irakiennes et l’auteur de cet incendie.
Ces derniers jours, le Pape François lui-même, dans une conversation avec Hamad Al-Kaabi, rédacteur en chef du quotidien émirati Al-Ittihad, interrogé sur l’incendie du Coran à Stockholm, s’est dit « scandalisé et dégoûté par ces actes ».
L’Union européenne a refusé de fournir à l’Arménie une aide militaire provenant d’un fonds spécial destiné à renforcer la capacité de défense des partenaires de l’UE, a déclaré mardi le président du parlement Alen Simonian, lors d’une rencontre à Varsovie avec le président polonais Andrzej Duda.
Il a expliqué à ce dernier que le gouvernement arménien avait demandé une « assistance technique » à la Facilité européenne de soutien à la paix (EPF), créée par l’UE en 2021 pour aider les pays en développement à acheter des équipements militaires.
« À travers ce mécanisme, l’UE alloue une aide à l’Ukraine, à la Moldavie et à la Géorgie », a-t-il déclaré, mais la demande de l’Arménie a été rejetée, sans doute en raison des efforts de médiation de l’UE dans l’amélioration des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Tout en critiquant le refus de l’UE de fournir une telle aide, M. Simonian a félicité l’Union des 27 pour avoir déployé au début de l’année une centaine d’observateurs le long de la frontière instable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Il a déclaré mercredi que les responsables libanais n’arrivent pas à dialoguer parce que « leurs intérêts personnels l’emportent sur l’intérêt public’ ajoutant que si les Libanais ne peuvent pas s’asseoir autour d’une table pour discuter de questions litigieuses, « de quoi discuteraient-ils ? »
Le Patriarche a tenu ces propos lors du lancement de la conférence : « Nouvelle vision pour le Liban : un État civil, décentralisé et neutre » à Bkerké. Il a rajouté qu’il ne peut pas y avoir de dialogue sans une profonde réflexion.
Et le Patriarche de conclure qu’il incombe aux responsables de répondre à la question suivante : « quelle est la maladie dont souffre le Liban depuis 30 ans ? » rajoutant qu’ils (les responsables) ne peuvent y répondre, car cela dévoilerait leurs intérêts personnels.
Le prince héritier Hussein de Jordanie a posté sur son compte Instagram, vendredi, une photo le montrant avec sa femme Rajwa Al-Saif, la première depuis leurs noces grandioses. Le fils aîné du roi Abdallah II et de la reine Rania participe ainsi à la communication du Royaume hachémite, considéré comme une oasis de paix dans une région souvent agitée.
