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Actualités des missions – Novembre 2025

ARMÉNIE

Lancement du chantier d’approvisionnement en eau de la chapelle du château d’Amberd

À plus de 2 000 mètres d’altitude, sur contreforts du massif de l’Aragats en Arménie, les volontaires de SOS Chrétiens d’Orient participent au chantier d’acheminement d’eau jusqu’à la chapelle du château, située à environ 300 mètres de l’arrivée d’eau principale. L’objectif est d’irriguer les plantations et de permettre aux visiteurs d’avoir accès à de l’eau potable.

Le chantier se déroule dans l’enceinte de la forteresse d’Amberd, construite au VIIᵉ siècle et remaniée au XIIIème, qui comprend également l’église de Vahramashen, édifiée au Xe siècle. Implantés en surplomb de la vallée de l’Ararat, les deux édifices constituent un site patrimonial emblématique du pays et attirent chaque année de nombreux visiteurs.

Encadrés par Khachik, diacre et responsable local des travaux, les volontaires interviennent sur plusieurs phases techniques : préparation du matériel, déroulement des conduites sur le tracé prévu, creusement de tranchées à l’aide de pioches et de barres à mine dans un sol parfois rocheux, pose et protection des tuyaux sous gaines métalliques, puis rebouchage. Une partie significative du réseau est désormais installée et sécurisée.

Ce chantier s’inscrit dans un programme de préservation et de valorisation du patrimoine arménien, mené en coopération avec les acteurs locaux afin d’améliorer les conditions d’accueil sur ce site historique et religieux.

IRAK

𝐋𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐢𝐫𝐚𝐤𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐫𝐬𝐢𝐧𝐤.

« Ce matin, nous prenons la route vers Sarsink, un village chrétien perché dans les montagnes, non loin de la frontière turque. La vue est splendide, mais à notre arrivée sur le chantier, le travail ne manque pas : la maison en construction est encore entourée de gravats et de débris de béton.
 
Première mission, tout nettoyer pour dégager le terrain. Brouettes et pelles en main, nous rassemblons les restes de briques et de ciment laissés par la première phase du chantier. Peu à peu, la cour se vide et l’espace prend forme.
 
Vient ensuite la partie la plus physique : casser une dalle de béton à l’intérieur de la maison avec un marteau-piqueur, afin de préparer l’installation des futures toilettes. La poussière envahit la pièce, le bruit résonne dans les murs, mais chacun garde le sourire. Le travail avance vite et l’effort en vaut la peine : cette étape permettra aux ouvriers de continuer la construction plus facilement dans les jours à venir.
 
Dehors, les filles s’activent à nettoyer le jardin. Elles ramassent les déchets, fauchent les herbes hautes et dégagent le passage pour que le camion des ouvriers puisse accéder au chantier sans encombre.
 
À la fin de la journée, le terrain est propre et prêt pour la suite des travaux. Une étape de plus vers un vrai foyer pour cette famille de Sarsink. »
EGYPTE

U𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐨𝐢 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐜𝐚𝐥 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬

À une cinquantaine de kilomètres au nord du Caire, dans le « village des Chrétiens », l’Association Saint-Joseph le Charpentier, soutenue par les donateurs de SOS Chrétiens d’Orient, poursuit sa mission d’aide aux familles les plus pauvres.
 
Rattachée à l’église copte orthodoxe Sainte-Marie d’Ard El Golf, l’association regroupe des médecins et des bénévoles qui offrent des soins gratuits aux familles n’ayant pas les moyens de consulter. Chaque semaine, le convoi médical se rend dans un village isolé, où l’accès aux soins reste difficile en raison de la pauvreté ou de l’éloignement géographique.
 
Dans la paroisse locale, qui rassemble près de 300 familles, le père Marc et le père Paul assurent la coordination de l’accueil.
 
L’organisation du convoi est d’une remarquable précision. À leur arrivée, les patients s’enregistrent auprès d’un bureau d’accueil avant d’être orientés vers les spécialités médicales les plus appropriées : gastro-entérologie, cardiologie, dermatologie, ORL, gynécologie, laboratoire d’analyses ou pharmacie. Les consultations se tiennent dans la grande salle paroissiale, transformée pour l’occasion en dispensaire improvisé, séparé par de simples draps.
 
Parmi les bénévoles, un ancien militaire et un professeur d’économie expliquent leur engagement : « Participer à ce convoi, c’est venir en aide aux plus pauvres de notre communauté et rappeler que, quel que soit ton parcours, tu peux toujours servir. »
 
À l’étage, un appareil d’échographie, offert récemment par les donateurs de SOS Chrétiens d’Orient, permet de réaliser sur place des examens de détection précoce des tumeurs, infections, pathologies cardiaques ou anémies.
Dans la pharmacie du convoi, les patients reçoivent gratuitement les médicaments prescrits par les médecins.
 
« Avant de partir, nous avons le privilège de parler avec le père Marc qui prend un peu de temps pour nous au milieu de cette journée intense. Ayant été surpris par notre jeune âge, il nous remercie : « Merci d’avoir sacrifié votre liberté et d’être venus pour servir les plus pauvres. C’est un vrai service que vous rendez à la communauté. C’est ça l’essence même d’une mission humanitaire. »
LIBAN

𝐂𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐬𝐤𝐞𝐭-𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐓𝐫𝐢𝐩𝐨𝐥𝐢

Au complexe sportif de l’université de Jinan à Tripoli, les volontaires participent à un cours de basket-ball en fauteuil roulant avec les membres de la Tripoli Disabled Sports Association.
 
Sous la direction de Toufic, le coach de l’équipe, chacun reçoit un fauteuil roulant adapté. Les premiers essais provoquent quelques fous rires : il faut apprendre à manœuvrer, à freiner, à dribbler, à tirer, sans jamais poser les pieds au sol. Après quelques minutes d’échauffement, le coach rappelle les consignes de sécurité : garder les pieds dans la chaise et bien positionner les mains sur les roues.
 
Les exercices commencent : passes, tirs, déplacements rapides d’un bout à l’autre du terrain. Les joueurs libanais prennent le temps de conseiller leurs partenaires : comment ajuster son tir, comment diriger la chaise, comment défendre.
 
Le match peut alors débuter. Les fauteuils roulants s’entrechoquent parfois, les encouragements fusent, les rires couvrent le bruit du métal. À chaque panier marqué, les applaudissements résonnent dans le hangar. En fin de partie, les participants désignent le meilleur joueur : Ralid, surnommé Lebron James, reçoit la majorité des votes. Fatigués mais heureux, les volontaires quittent le terrain les bras endoloris.